Chaque année, ce sont plus d’un million de salariés qui sont formés en tant que sauveteur secouriste du travail (SST) pour intervenir en cas
d’accident mais
également être capables d’identifier les risques professionnels dans leur entreprise. Une étude du cabinet Cemka pour l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) montre que 50% des
entreprises interrogées souhaiteraient renforcer le volet « Prévention des risques professionnels » de cette formation.
En 2018, plus de 650 000 accidents du
travail et près de 50 000 maladies professionnelles ont été reconnus par l’Assurance maladie – risques professionnels1. Au sein de l’entreprise, l’employeur est responsable de la santé physique et mentale de ses salariés. Pour mettre en œuvre la démarche de
prévention, il doit les impliquer et s’appuyer sur des compétences tant externes qu’internes. La formation SST est l’une des actions permettant de les sensibiliser et de les outiller en matière
de prévention des risques professionnels. Dispensée par des formateurs certifiés par l’INRS et l’Assurance maladie – risques professionnels, la formation SST a deux objectifs : porter secours en
cas d’accident et participer à la prévention des risques professionnels. Afin d’évaluer les apports de cette formation et son adéquation avec les besoins des entreprises, une étude commanditée
par l’INRS a été menée par le cabinet Cemka du 1er avril au 30 juin 2019 auprès de 1 800
salariés formés et 250 chefs d’entreprises, tous secteurs confondus.
Suite à la formation, près d’un salarié SST sur deux a porté secours dans son entreprise.
Si la principale motivation des salariés (90%) est d’être capable de secourir une victime d’accident ou de malaise quels que soient le lieu ou les circonstances, 60%
d’entre eux déclarent faire cette formation pour pouvoir intervenir en cas d’accident sur leur lieu de travail. Près de la moitié des salariés formés déclarent avoir pu
apporter leur aide dans le cadre de leur entreprise lors d’une situation nécessitant de porter secours. Dans ce cas, la formation a été jugée utile par 98% d’entre eux.
Près de la moitié des salariés formés ont fait des propositions en matière de prévention des risques professionnels
« Cette formation sur 2 jours permet aux stagiaires de devenir des secouristes dans l’entreprise mais aussi des acteurs en prévention des risques professionnels. C’est l’une des
premières portes d’entrée pour sensibiliser les salariés aux risques potentiels ou déjà présents sur leur lieu de travail. » résume Philippe Claudel, responsable
du dispositif SST au département Formation de l’INRS.
L’étude montre en effet que près de la moitié des salariés interrogés (43%) sont allés jusqu’à proposer des actions de prévention concernant leur situation de travail et que 40% d’entre eux ont
été sollicités par leur entreprise pour identifier des situations dangereuses (avec une différence significative entre les secteurs d’activité : 47% dans l’industrie, 41% dans le BTP et 34% dans
le commerce). 50% des entreprises souhaiteraient renforcer la compétence « Prévention ».
Considérant la double compétence
dispensée lors de cette formation « porter secours et participer à la prévention des risques professionnels », 50% des entreprises déclarent que la partie consacrée à la « prévention » devrait
être renforcée.
« Globalement, l’étude met en lumière qu’à l’issue de cette formation, salariés et entreprises sont plus conscients des risques
professionnels. Cette tendance est encore plus forte dans les plus petites entreprises où les accidents sont statistiquement moins fréquents et où la prévention des risques professionnels est
plus utilisée que le secourisme. » conclut Gérard Moutche, responsable du département Formation à l’INRS.
Dans les TPE, les salariés formés sont donc des ressources importantes pour identifier les risques professionnels et proposer des actions d’amélioration.
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Pour cela, elle a la volonté de mettre en place des indicateurs d’appréciation et de satisfaction, pour mesurer les niveaux de performance des formations qu’elle élabore et qu’elle dispense.